Présentation :
Comment êtes-vous devenue formatrice dans le domaine du diagnostic immobilier ?
Je suis diagnostiqueuse immobilier depuis 2007 et j’ai, de plus en plus envie de transmettre mon expérience et mes connaissances à de futurs diagnostiqueurs. Toutefois, je ne souhaite pas embaucher, car cela entraînerait trop de changement dans ma manière de travailler. L’idée de devenir formatrice m’a donc trotté dans la tête. Une opportunité s’est présentée chez Up n’PRO & ID School et j’ai saisi ma chance !
Depuis combien de temps êtes-vous formatrice ID School & Up n’PRO ?
J’ai assuré ma première formation en février 2022 après être entrée dans le processus de recrutement en novembre 2021.
Quels sont les principaux sujets que vous enseignez ?
Pour l’instant je me suis positionnée sur le domaine du gaz, afin de garder du temps pour continuer de réaliser des diagnostics et répondre au mieux à mes donneurs d’ordre.
J’aimerais bien, me positionner sur d’autres domaines tels que le DPE (sans mention) et le CREP par exemple.
Le métier de diagnostiqueur immobilier et le marché :
Comment voyez-vous l’avenir de la profession de diagnostiqueur immobilier ?
Je pense que c’est une profession incontournable qui a de beaux jours devant elle. Toutefois c’est une profession exposée et qui demande de la rigueur. La période est plus calme en ce moment, mais il y a des régions où il y a un vrai manque de diagnostiqueurs.
Ce métier dépend beaucoup du marché de l’immobilier. Certains diagnostiqueurs ont choisi de se spécialiser. D’autres, comme moi, sont essentiellement sur le marché du DI avant-vente ou location. L’activité peut se ralentir parfois, il faut en profiter pour se former, réviser, se perfectionner dans ces moments-là.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui souhaitent se lancer dans une carrière de diagnostiqueur immobilier ?
Je pense qu’une personne rigoureuse, sérieuse, ayant une expérience dans le bâtiment, dans les métiers de l’énergie, etc. a toute sa place dans le métier. Je pense qu’on a besoin de jeunes gens qui abordent le métier comme des professionnels, avec un grain de passion et une bonne endurance.
Il me semble qu’il est important de se lancer d’abord en étant salarié ou accompagné, avec un tuteur plus âgé, qui aura les bonnes façons de faire et qui connaîtra les ficèles, les pièges du DI et qui saura accompagner un jeune essentiellement nourrit de théorie. Rien ne vaut les années d’expérience.
Enseignement et formation :
Pourquoi avez-vous choisi de travailler avec un public varié (alternants ID School, stagiaires en formation initiale) ?
C’est intéressant de transmettre à des publics variés. Les questions ne sont pas les mêmes. Les vécus sont différents. C’est un vrai exercice d’arriver à intéresser chacun et d’adapter ses méthodes en fonction du ressenti des publics.
Quelles sont les compétences essentielles que vous cherchez à transmettre aux apprenants pendant leur formation ?
Je dirais en premier lieu, je souhaite que lorsque je quitte les stagiaires après 4 jours de formation, le « gaz » n’ait plus de secret pour eux. Que, ce qui leur paraissait difficile semble fluide. Je souhaite leur transmettre des méthodes pour aborder le diagnostic et également les clés pour faire face à toutes les situations. Je souhaite également transmettre le goût du métier de diagnostiqueur, ma rigueur et mon expérience.
Pour vous, quelles sont les qualités dont doit disposer un formateur ?
Il faut avoir une maitrise de son sujet, savoir transmettre, savoir écouter et entendre. Avoir de la pédagogie et de savoir capter l’attention de son public.
Anecdote :
Je n’ai pas encore d’anecdote en tant que formatrice, si ne n’est que j’ai osé franchir le pas et que je ne regrette pas du tout cette expérience. Je suis heureuse quand je quitte des stagiaires satisfaits et prêts à passer leur certification.
